Api-politique
ne signifie pas politique heureuse, mais politique chez les abeilles, monarchie absolue ….d'extrême - extrême droite.Pour le CHANGEMENT, il est temps de commencer. Les lois délibérées et votées sur les retraites ne sont pas des réformes, mais la continuation d’une politique visant à installer pour les humains un système identique aux abeilles ou un individu ordinaire, suivant sa nourriture et suivant la pénibilité de son travail, voit son espérance de vie varier de quelques semaines à plusieurs années.
Les « bas salaires » mourront de plus en plus jeune pour payer les retraites des « hauts salaires » qui vivront de plus en plus vieux.
Puisque l’âge du départ 62 . 65 ..70 …80 ans etc. pose problème et est générateur de grèves et de manifestations, supprimons-le.
Remplaçons-le par: une durée du temps de travail
proportionnelle à tous les revenus , et inversement proportionnelle à la pénibilité.
Si on fixe à 50 ans cette durée, on rassemble la totalité des revenus par tranche.
- De 1 à 2 SMIC, on enlève 1 trimestre par année de travail réel.
- De 2 à 4 SMIC, on enlève 1 trimestre par 2 années de travail réel.
- Supérieur à 4 SMIC, pas de réduction.
Rien que sur cette base, un ouvrier totalisant 1500 € / mois travaillera 37,5 ans, s’il commence à travailler à 20 ans il pourra bénéficier de sa retraite pleine à 57,5 ans.
L’équilibre serra maintenu par le salarié gagnant 6000 € / mois qui devra travailler et cotiser jusqu’à 70 ans.
Plus de contestation, il est rare de voir défiler dans les manifestations des « camarades
syndiqués » gagnant 6000 € par mois.
Pour tenir compte de l'usure de vie:
On transformerait la différence entre le revenu annuel perçu et le revenu annuel de base, en temps de travail supplémentaire. Toutes les majorations de salaire obéissant à des règles (heures supplémentaires, travail de nuit, travail posté, déplacements, prime d’invalidité ,etc.…), correspondent à des usures de vie.
Personne ne travaillerait 50 ans, sauf les «Hauts revenus » , en simplifiant, il est évident qu’un ouvrier peut bénéficier d’une promotion qui le fera basculer d’une tranche, on peut également lui demander de faire des heures supplémentaires ou de travailler 3 mois de nuit, pour un cadre 3ème tranche, le fait de travailler 12 heures par jours le ramène à la première tranche pour le calcul du temps de travail. Le calcul de l’année travaillée doit se faire sur l’année écoulée, un peu comme les impôts. Exemple 16,2 mois les premières années et 17,4 mois en fin de carrière.
Pourquoi se voiler la face ? Tout le monde sait que les « Bas salaires » font les travaux les plus pénibles, et que les « Hauts revenus » vivent plus vieux. Inutile d’avoir recours à une parabole sur l’abeille pour comprendre çà. Pour inverser la tendance, il faut rendre proportionnelle au revenu, et inversement proportionnelle à la pénibilité, la durée du temps de travail. On pourra sans problème passer à 60, 70 années, ou plus suivant la longévité, cette durée, à condition que la date de départ ne soit
qu’une indication et non une obligation.
Les indemnités à taux plein basées sur le salaire de base, sans les primes synonymes d’usure, des cinq meilleures années, ne seront versées qu’à l’arrêt total de la vie active. Pour l’équité , il est inacceptable de recevoir des indemnités de retraite en même temps qu’un revenu qui ne soit pas issu d’une « épargne retraite ». Il faut conserver le système actuel de « complément retraite » pour faire « travailler » le Capital.
Concernant le prélèvement des cotisations
Il faut taxer tous les revenus Un Salarié qui travaille durement pour gagner sa vie donne 6,55% (barème 2004) et ne bénéficie d’aucun privilège, contrairement au « contribuable du capital » qui, moins péniblement, fait travailler son argent. Seulement à cette condition on pourra diminuer, voir supprimer la cotisation patronale, 8,2% (barème 2004) et soulager les Entreprises.
Comparaison entre les revenus des « Public » et des « Privés »
Pour le Public, il manque:
-La prime d’ancienneté qui est une récompense accordée au salarié pour sa fidélité.
-Les primes d’intéressements, de performances, de CMU (complément de salaire unifié) qui sont des gratifications attribuées aux employés par le patronat en rapport avec les performances de l’entreprise, il faudrait les rendre obligatoires et égales pour tout le personnel.
Les fonctionnaires, mise à part quelques primes de risque accordées à la Police, en sont dépourvus payant ainsi leur sécurité de l’emploi. Cela est injuste, il faudrait donner aux fonctionnaires une prime d’ancienneté équivalente aux privés, basée sur le barème appliqué dans les grandes entreprises.
Pour la prime de performance prendre en compte comme base 10% du SMIC, le taux d’inflation annuel de l’année précédente venant en déduction. Exemple: SMIC à 1000€, taux d’inflation de l’année précédente 3%, prime mensuel de 70€. Il serait judicieux de les grouper en 2 primes égales, une en juin et l’autre en décembre, soit 420€ tous les 6 mois. Dans ces conditions et seulement en les appliquant avant la mise en place d’une loi égalitaire, le Gouvernement obtiendra la
« Paix Sociale ».
Tout serait pour le mieux dans le meilleur des monde si tous les hommes étaient honnêtes et dotés d’un grand sens civique. Hélas je pense que mes propositions verraient s’accroitre le « travail au noir » si perturbant pour l’économie d’un pays. Il faudra être très sévère, ne doivent être tolérées que les aides entre parents-enfants et grands-parents petits enfants, surtout si les prestations sont gratuites. Pour être dissuasives, les amandes d’un montant identique pour l’employeur et pour l’employé, devront être de 10 fois le coût d’une facturation « normale ».